fredericbaylot

Le blog miroir (partiel) de frederic.baylot.org

Dimanche 14 avril 2013 à 12:12

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Dimanche 14 avril 2013 à 12:12

 

affiche-PRE-mars-copie-3Le soleil a beau être au rendez-vous, traverser la banlieue parisienne pour rejoindre Nanterre à vélo n’est pas la plus bucolique des promenades dominicales. HLM à gauche, buildings de La Défense dans le dos, prendre à droite à contresens après une carcasse de scooter. Avec un peu de malchance et un mauvais sens de l’orientation, on se retrouve sur la départementale, surplombant un magnifique paysage industriel où quelques grues, poules d’un autre monde, semblent picorer des champs de gravats.

Au bout du périple, le campus de l’université, et plus exactement les Arènes de Nanterre. C’est derrière cet ensemble hétéroclite, fait de tentes colorées et d’un chapiteau de cirque que se trouve la Ferme du Bonheur, dernière étape du Festival des Utopies Concrètes ayant débuté le 27 septembre.

[...] Ils sont une dizaine de bénévoles à faire quotidiennement ce trajet, reliant la Ferme au PRE, Parc Rural Expérimental. Etudiants, urbanistes, paysagistes ou citoyens amoureux de la nature, tous ont trouvé leur place dans l’aventure lancée par Roger en 1993.

Sur un bout de terrain prêté par les Arènes de Nanterre, ce personnage indescriptible, citadin, metteur en scène, acteur de théâtre de rue, a décidé de fonder une ferme où la culture, non déracinée, jouerait également un rôle central. Lieu de rencontres « agropoétiques », la Ferme du Bonheur accueille des pièces de théâtre –on y a joué Genet et Dostoïevski-, des concerts, des soirées électro, et naturellement de nombreux groupes scolaires avec lesquels les bénévoles partagent enthousiasme et découvertes sur la vie animale.

[...] Alors que poules, lapins, paon sont restés à la ferme, un troupeau de brebis paît sur les talus des HLM encadrant notre destination : le PRE, en réalité le toit d’un des tunnels de l’autoroute. Un peu plus d’un hectare défriché, maintenant reconverti en terrain de maraîchage, potager commun et petites parcelles de culture céréalière. Si chacun peut venir cultiver son propre carré, le projet collectif semble tout de même avoir la préférence des bénévoles. Pour le moment, la plus grande partie des produits de la ferme est consommée sur place, excepté les fromages de chèvre et le miel, très appréciés du public. Mais Roger des Prés entend bien poursuivre son rêve, bêcher et défricher, pour qu’un jour, les habitants des alentours puissent entièrement « manger nanterrois ».
Augmenter la résilience des villes face à une crise alimentaire future : une démarche clef mise en lumière lors Festival des Utopies Concrètes. Au-delà de l’aspect résolument pratique, il y a bien sûr le plaisir de recréer des liens entre citadins, d’instaurer un climat de confiance et de partage. Des échanges qui se tiennent, par exemple, autour d’un thé sous la khaïma (tente du Sahara) montée à côté du potager. Un cadre surréaliste pour parler urbanisme, culture, association, ou simplement refaire le monde pendant quelques heures.

[...] Planant au-dessus du PRE, le Léviathan n’est cependant jamais loin… Située sur un terrain où s’entrechoquent, entre autres, les intérêts de la municipalité, de la DDE et de la SNCF, la Ferme du Bonheur a réussi à obtenir une convention d’occupation temporaire, lui assurant un statut précaire.

Mais chaque année, lors du renouvellement de cet accord, le plan d’aménagement Seine-Arche de l’EPADESA (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense Seine Arche) menace la survie du projet. Lancé en 1960, dans la continuité de l’axe parisien conçu par Le Nôtre sous Louis XIV, ce plan entend réaménager l’espace public de l’Ouest parisien au-delà de l’arche de la Défense. Bureaux, logements, équipements et terrasses paysagères sont au programme, une de ces dernières devant être implantée à l’endroit même du PRE.

[...]

Lire l’article intégral de Eva Deront sur Reporterre

Dimanche 14 avril 2013 à 12:10

 

RC2

Au XVII° les scientifiques apparaissent, ou plutôt les chercheurs deviennent des scientifiques. Déjà ils pensent que la science pourra sauver l’humain. Un manifeste « Rose+Croix » est publié sur les murs de Paris pour appeler tous les chercheurs humanistes à les rejoindre, sans pour autant donner de lieu de rencontre. Cette BD va se servir de cette confrérie initiatique de cette époque comme toile de fond. Mais la recherche qui y est menée en son sein n’est pas identique pour tous. Vie éternelle pour certains, trouver le divin en soi, transmutation du vil métal en or ou tout simplement pouvoir politique. Ces buts, aussi différents soient-ils, doivent se retrouver chez les Franc-Maçons actuels de la même manière je suppose, car tel est l’humain, aussi divers, plus spirituels pour certains et souvent égotiques, matérialistes et manipulateurs pour beaucoup.

Nous assistons à l’apprentissage d’une jeune garçon aux talents importants et dont différents groupe « Rose+Croix » voudraient s’arracher son compagnonage à son corps défendant. L’amour et la sensualité sont aussi présents. Mais sont-ils un frein au Grand-Oeuvre ou même incompatibles ?

Que faut-il abandonner pour arriver à la Pierre philosophale ?

Les faits révélés dans cette BD sont historiques pour la plupart, le fond politique est conforme à celui de l’époque. C’est tout le talent des romanciers de faire des vies extraordinaires qui baignent dans l’ordinaire du quotidien. Les conspirationistes y verront matière à penser que le monde est dirigé par des Illuminatis.

Ésotérisme, alchimie, magie… des ingrédients mystérieux et bien amenés pour une BD de grande qualité !

La Rose et la Croix - Dessinateurs : Dan Popescu, Luigi Critone  - Scénaristes : Nicolas Jarry , France Richemond - Editeur : SOLEIL PRODUCTION

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